Clap de fin !

 

Mini Transat Îles de Guadeloupe 2015 - 599 GENERATIONS OCEAN- Victor TURPIN (FRA)Voilà près de deux mois que je suis arrivé, et il est plus que temps de vous faire partager ce dernier voyage. L’atterissage a été délicat, ceci explique peut être ce « retard ». J’ai choisi de vous raconter cette aventure via quelques anecdotes personnelles et sportives. J’espère que vous aprécierez !

Jour J : Lâchez les chevaux

J’avais pourtant tout mis en œuvre pour partir sereinement. Nourriture, eau, vêtements, préparation du bateau, plan de nav’, tout était prêt. Il ne restait plus qu’à étudier les dernières prévisions pour mettre au point une stratégie de course.

Mais voilà, le vent et la pluie ont décidé de s’inviter au départ de cette grande traversée. 25 noeuds de vent et des grains… pas de quoi se réjouir. Sur les pontons, les mines sont crispées et les prospectives vont bon train au sujet la garde-robe à adopter pour ce départ vent arrière. depart_lzt« Reste prudent, reste prudent… Ne part par trop vite… » me répétais-je…

Sur l’eau, dans l’attente du départ, le mélange des émotions est difficilement descriptible. Fierté, appréhension, envie d’en découdre, impatience… « Départ dans 1 minute ». Je vire, j’abbats. « 30 secondes », je me place, lance le bateau, 15 secondes, j’approche de la ligne, « 5-4-3-2-1 BOOM ». Le spi claque, c’est parti !

Les chevaux sont bel et bien lâchés. A fleur de peau, concentré et terrifié face à l’ampleur de la depart_leg2tâche, je passe la ligne bien placé ; le vent monte, la mer se creuse et je me lance au sprint vers ce marathon marin qui deviendra la plus belle aventure de ma vie… Un moment inoubliable.

J+5h : Une nouvelle course.

Cinq heures de course auront suffit pour en changer son visage. Une vague me prend par l’arrière et me soulève, le bateau est déséquilibré, incontrôlable et part en travers de la vague.

Assis face à la voile je suis impuissant et en une fraction de seconde, le bateau est sur la tranche, les voiles à l’envers et le spi claque dangereusement près de l’anémomètre en tête de mât.

J’ai les genoux dans l’eau, je me retiens aux filières pour ne pas glisser plus. Je comprends que ce qu’il vient de se passer, c’est mon premier « départ à l’abatée » en deux ans de mini. Et il va me coûter cher.

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une pale de l’hélice cassée… et tout s’arrête!

Il me faudra une petite minute pour réaliser ce qu’il m’arrive et trouver le bon moyen de me sortir de cette situation délicate. Une minute durant laquelle mon spi (la voile ronde à l’avant) viendra arracher une partie de mon anémomètre et le rendra inutilisable pour le reste de la course.

La perte de ce capteur réduira les capacités de mon pilote à 75% pour le reste de la course. Je le comprends très vite, hésite à rentrer aux Canaries pour réparer. Mais la fenêtre météo est trop étroite et un arrêt au port n’est pas vraiment envisageable si je veux rester au contact.

« Au final c’est de ta faute ».

On peut toujours invoquer la malchance pour expliquer une avarie ou une contreperf’. Mais l’analyse en profondeur de la situation mène toujours à la même conclusion.

« Au final c’est de ta faute ». Ce départ à l’abatée est la conséquence de deux erreurs, un angle par rapport au vent trop ouvert (165° au lieu de 160°) et une répartition des poids à l’intérieur du bateau mal équilibrée (20kg à tribord plutôt qu’à bâbord). Ces bateaux sont exigeants et lorsque le vent monte, les plus petites erreurs peuvent avoir de lourdes conséquences. C’est ce que je venais d’apprendre seulement quelques heures après le départ.

J+5 : ça tartine !

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Ce n’est pas moi… mais la photo est vraiment cool 😉

5 jours au portant à plus de 20 noeuds de vent… ça tartine grave comme qui dirait ! Mais ça me gave un peu, je ne peux pas être à l’attaque autant que je voudrais. Sans pilote fiable, je n’arrive pas à lâcher la barre et les nuits noires m’obligent à réduire la toile pour dormir un peu. Je sais que je perds du terrain sur les copains… Dur !

J+6 : Gestion des stocks

C’est décidé, je change de slip. J’en ai 5 à bord après tout !

J+6 : De la sueur et des larmes.

Il est midi et je viens de passer 4 heures à la barre. A l’attaque depuis 8 h du matin, je suis sous tension. Le vent est fort et la mer croisée. Je décide d’affaler le temps d’une heure pour manger, ranger le bateau, et prendre ma première douche de la course. Une fois propre et organisé à bord, je fais un rapide tour du bateau pour vérifier son état général. Un coup d’œil sur le tableau arrière et je me rends compte que la ferrure de safran tribord (élément du gouvernail) est brisée. Il me faut réparer.

Réparer le gouvernail en mer est une affaire délicate. C’était une de mes grosses craintes au départ de la course. Je m’y étais préparé, mais je n’ai jamais eu à le faire dans de telles conditions de vent et de mer. La manœuvre me prendra 4h30 environ sous un soleil de plomb. Trempé de sueur et épuisé nerveusement je craque à bord du 599, mais fier et soulagé d’avoir surmonté cette épreuve. 3 heures après, mon livre de bord me le confirme… 13 noeuds sous pilote, la réparation tient bon, je suis de nouveau à l’attaque !

J+12 – Entre deux mondes

Mini Transat Îles de Guadeloupe 2015 - 599 GENERATIONS OCEAN- Victor TURPIN (FRA)

Mini Transat Îles de Guadeloupe 2015 – 599 GENERATIONS OCEAN- Victor TURPIN (FRA)

Cela fait 6 jours que je n’ai plus croisé, ni échangé le moindre mot avec personne. Ma dernière communication était avec Lizzy juste après ma réparation. Sans météo, sans radio, mon ipod m’ayant lâché au 8ème jours de course, plus rien ne me relie à la terre dorénavant. Je vogue entre deux mondes. Je m’impose une routine, me concentre uniquement sur la marche du bateau, élabore des stratégies sur la base de petits indices météorologiques. Les journées passent, je ne me sens pas seul, je prends le temps de regarder derrière moi…

J+13 – 45ème ouest

Deux de mes amies m’ont offert un cadeau chacune au départ de Douarnenez. J’avais résisté à l’envie quotidienne d’ouvrir ces petits paquets. Attendant, allez savoir pourquoi, le 45ème degré ouest.  La consigne était la suivante : « offrez moi quelque chose qui me manquera au milieu de l’Atlantique ». Dans le mille ! Une fiole rhum et quelques pages d’amour (ou presque). Le rhum fut but et me fit un bien immense. Le reste aussi…

J+15 – Ballade Irlandaise
croisement_TomJe croiserai enfin la route de Tom, une quarantaine d’heure avant l’arrivée. Nous échangeons à la VHF ;  je suis vraiment excité de pouvoir enfin discuter. Il me fait un point classement. Je suis 24ème, lui 23ème à portée de fusil et d’un petit goupe où Vincent est 22ème à une quarantaine de milles devant nous.

Pour lui, c’est mort, il est au fond du trou après un « départ au tas » où il a cru mourir. Tellement traumatisé qu’il ne veux même pas renvoyer son spi. Je lui remonte le moral, lui lis quelques mots d’amour et l’encourage à ne pas laisser tomber. Après 45 min de conversation, je raccroche, renvoie de la toile et pars à l’assaut de mon ami irlandais.

Je suis reboosté à mort, je fais mes petits calculs et comprends que je fais une belle course malgré tout. Je me dis qu’il y a moyen de conserver ma place de 22ème au général. Tom est à un peu plus d’une heure devant moi sur la première étape. Il faut que je le rattrape et le distance suffisamment pour remonter ce retard. A l’attaque donc ! Dans ma tête à ce moment-là, il est hors de question de ne pas finir devant.  Et les 40 milles d’avance de Vincent ne me font pas peur non plus.

Dès lors, je ne lâcherai la barre que 2 heures, pour dormir, resterai toilé le plus longtemps possible avec pour seul objectif de finir à fond !

J+16 : Un grain de folie

Dernière nuit, les grains se succèdent. A la barre, je ne veux pas réduire. Je veux faire le trou avec Tom et rattraper Vincent. Un grain, c’est un gros nuage qui passe, une masse énorme et sombre qui en quelques secondes fait grimper l’anémomètre de 15noeuds à 35 nœuds de vent… plus parfois. En fait, on ne sait jamais vraiment à quoi s’attendre.

Cette nuit-là, je me bats avec mes voiles, comme un lion, je ne lâche rien ! Pour me donner du courage, sans comprendre vraiment pourquoi, je hurle les quelques poèmes qui me restent en mémoire. « Demain dès l’aube », « Le dormeur du val », « L’Albatros », « La frégate », « Le loup et l’agneau »… Je suis dans un autre monde, étrange…. Demain je verrai la côte.

J+17 : Feux d’artifice

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L’arrivée restera un grand moment. J’ai pris le temps de me changer, mettre mon joli short, sortir les pavillons, soigner les préparatifs. Les zodiacs arrivent, mes parents sont là, mes amis aussi. Je prends mon temps. C’est la fin de l’aventure, je veux en profiter.  Je ARRIVEE (2)franchis la ligne, claque un feu à main, monte sur le pont et lève les bras au ciel !!! C’est fait… et bien en plus.

Je finirai 22ème de cette étape. Je n’ai pas rattrapé Vincent, mais Henri qui a démâté la nuit dernière, dans un grain justement. Je termine 20ème au général. Récupérant deux places sur cette seconde étape. Le 21ème est à 3 minutes seulement et le 23 ème à 40 … Ma capacité à attaquer et imposer le rythme sur les deux derniers jours n’auront pas été vain ! Génial.IMG_0500

Sur terre, les copains m’accueillent, la fête, le rhum, les femmes… Ivresses…

—–

Le bateau est maintenant à Lorient. Il cherche propriétaire et moi, je regarde 2019 avec ambition…

Merci à tous d’avoir suivi cette histoire et de m’avoir accompagné. Une fois encore, je n’aurai rien fait sans vous.

Meilleurs vœux pour 2016 et à très bientôt,

V. 599

l’Odysée de Poseidon !

Elle est belle et bien partie cette jolie bouée fabriquée par les élèves du lycée d’Etampes. C’est au soir du 9 octobre que j’ai repris la mer pour une belle journée et une belle nuit de naviguation entre les Canaries et la côte marocaine.IMG_1707[1]

Après avoir pris connaissance des conditions de vent et de courant, la décision de partir a été prise assez rapidement. Une fois la balise alumée et repérée par le système satelite, je n’avais plus qu’a quitter la marina pour la déployer là ou le courant semblait le plus fort.

C’est à 35mn au 110° d’Arrecife que je déployais à bord de mon mini les 30m de cable de notre bouée dérivante. Depuis, elle a suivit les courants le long du talus africain se permettant parfois quelques petites boucles marquant ainsi l’existance de tourbillon.

Après 16 jours de bon et loyaux services, nous avons perdu la connexion avec Poseïdon a plus de 100mn au nord est de son lieu de largage. C’est une belle performance pour cette bouée qui dormait depuis 3 ans dans les locaux du laboratoire. J’espère que les données récoltées permettrons au élèves d’étampes d’appréhender et de comprendre un peu mieux les enjeux de la connaissance du fonctionnement des océans.trajectoire_20151022_focustrajectoire_20151022

A l’heure ou tous les regards sont tourné sur Paris ou se tiennent les négocations climatiques. Sensibiliser les jeunes générations aux enjeux environnementaux est une priorité pour Générations Océan.

Merci à Merctaor-Océan, Tenum, CLS et le CNES pour cette aventure dans l’aventure.

++

V.

La grande traversée !

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J’avais promis un résumé de la course… je sais.

Mais après un mois « hors du temps » à Lanzarote aux Canaries, j’ai bien peur qu’il n’y ait plus grand intérêt à le faire. Alors, au lieu de vous bassiner avec les longs surfs au large du Portugal, les passages de front dans le Golfe de Gascogne et les éclipses de lune aux abords des Canaries, à quelques heures de la grande traversée, j’aimerais partager avec vous l’analyse « sportive » de cette première étape et ainsi vous faire part de l’état d’esprit qui m’anime .

Premier sentiment…

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22ème voilà où j’en suis à 10h du 7ème. Milieu de flotte… Moyen quoi ! Certains peuvent penser que c’est bien ou pas mal. Bon, c’est vrai que ce n’est pas si mal, mais si j’analyse un peu sérieusement comment tout ça s’est passé; je suis sûr qu’il y a moyen de faire mieux. Et puis je ne suis pas là pour me contenter d’un résultat moyen !!!

35ème au cap !

35ème au cap finistère

Je passe 35 ou 36ème au cap Finistère, premier véritable pointage de cette première manche. Je crois que je n’ai jamais été aussi mal placé après plus de 24h de course… Il faut absolument comprendre pourquoi !

Les deux premiers jours ont été plutôt difficiles pour moi. N’arrivant pas à m’alimenter et dormir corretement, je n’étais pas assez « dans la course » pour rivaliser avec mes concurrents habituels. Je n’arrivais pas à me positionner ni sur le plan d’eau ni par rapport à la flotte… La fatigue et le stress du départ y sont pour beaucoup. A moi de faire en sorte de partir plus reposé et serein dorénavant.

J’ai donc pris les devants… Nous sommes mercredi et le bateau est prêt ou quasi. Reste à ranger ma tanière et imprimer les documents de navigation. Dormir, nettoyer la coque et faire un peu de sport pour rester en forme et commencer à s’habituer aux siestes… Dur la vie de « ministe » !

Pousse putain !

33°08’93 »N-13°07’20 »W

33°08’93 »N-13°07’20 »W

Deux jours après l’arrivés et cela me saute aux yeux… Je n’ai pas assez poussé en fait. Il y a quelques moments où j’aurais dû faire mieux que ça, aller plus loin dans l’effort et dans l’exploitation de mon bateau. Je ne parle pas des deux premiers jours, je n’y étais pas. Mais il y a deux moments précis où j’ai le sentiment que j’aurais dû faire plus. D’abors en envoyant le petit spi au large de Lisbonne quand ça soufflait fort, au lieu de faire route directe en ayant réduit la voilure… ok, je le regrette, c’est dommage. Je me serais bien marré en plus. Ensutie, barrer plus les deux derniers jours, c’est sûr, j’aurais dû, j’aurais pu… mais après ? Il n’y a pas de raison de se prendre 10h dans la vue non plus… il y a forcément autre chose !

33°08’93 »N-13°07’20 »W

Quoi qu’il en soit, sur cette deuxième étape il faudra que j’envoie plus que ça pour grimper au classement ! Gérer le matériel et le bonhomme est une des clefs de cette seconde étape… Chargé à plein, le bateau sera lourd et puissant et trop tirer dessus risque de causer des dégâts préjudiciables… Ne pas forcer assez causera des écarts avec les premiers qu’il sera difficile de combler… à moi de trouver le juste milieu dans tout ça !

Routine et exigence !

Tout ce qui ce passe à bord doit être dédié à la performance. L’alimentation, l’entretien du bateau, l’entretien du marin, le repos, les lectures, la musique… tous ces éléments qui constituent notre quotidien à bord doivent servir la performance. Après réflexion, je pense que c’est à ce niveau-là que j’ai péché par rapport à mes adversaires directs. Il faut se forcer à manger, à boire, à se laver, à dormir, à s’évader  afin de performer au moment où cela devient critique. J’ai peu bu, j’ai peu mangé, je n’ai pas écouté de musique, je ne me suis pas forcé à me laver tous les jours non plus. Toutes ces négligences ont,  je crois,  eu raison de mon implication, de mon énergie et de ma lucidité. Le meilleur moyen de lutter contre ça, c’est la routine ! Je me suis donc préparé une petite liste de tâches quotidiennes. Inscrite au marqueur directement dans le cockpit, je dois absolument m’y tenir pour cette seconde manche !

« Tu n’es pas moins bon ! »

22ème au sud de l’espagne !

Il y a aussi eu de bonnes choses sur cette première manche. Ma remontée de la 35ème à la 22ème place doit me donner confiance. Non, je ne suis pas moins bon que les autres ! Au large, nous pensons tous que nous sommes derniers !!! C’est bête. Alors non, je ne  suis pas moins bon, je peux aller aussi vite que les autres sur cette course et c’est dans cet état d’esprit que j’aborde la seconde manche, sans complexe et avec la certitude que je vais vite.

Enfin, régler les détails techniques…

On peut souvent se cacher derrière les problèmes techniques pour expliquer une contre perf’. C’est facile, mais nous le savons tous, au large, en solitaire, au bout du compte, tu te rends compte que c’est ta faute. Je n’ai pas reçu de météo ni de classement durant toute cette première étape. J’espère avoir résolu ce problème, j’ai fait le maximum pour ça. C’est un élément fondamental de la performance. Sans cela, la seconde étape risque d’être un peu monotone… Plus de stratégie, plus de choix tactiques ne sont possibles à partir de 8 jours de navigation sans informations météo rafraichies. Alors croisons les doigts et espérons que mes nouvelles antennes me permettent de faire la course sur un pied d’égalité cette fois !

Et maintenant…

Les conditions s’annoncent optimales pour ce départ de seconde étape et les discussions sur la route à suivre vont bon train sur les pontons. Option sud, option entre les îles… les routages tournent et s’affinent.

Ce mois à Lanzarote aura été une jolie parenthèse unique dans ce projet un peu fou. J’espère maintenant être à la hauteur de cette seconde étape dont l’objectif reste avant tout de finir. Le reste, ce ne serait qu’une cerise sur cet énorme gâteau. J’ai 10h de retard sur le 7ème et 18 jours de mer devant moi pour rattraper ce retard et entrer dans les 15 premiers de ce classement…

Et vue d’en haut 🙂

La plage de Famara… vue de la board !

Ce qui est sûr, c’est que je n’aurai pas fait le quart de ce parcours sans
vos soutiens à tous et vos encouragements. Alors continuez ! Balancez moi de l’onde positive pour que cette deuxième étape soit la plus belle de l’aventure.

Départ à Samedi à 13h… à moi de jouer maintenant !

Bises à tous, à bientôt !

V.

Ancrage Local !

A quelques jours du départ, j’ai réuni mon budget. Je n’ai pas TOUT l’argent qu’il m’aurai fallu, mais j’ai trouvé suffisament de partenaires pour partir dans de très bonnes condition de sécurité et de performance.

Ce succès je le dois principalement à ma ville, Montceau-les-Mines et mon département, la Saône-et-Loire, car la grande majorité de mes partenaires sont bourgignons et installé dans ce beau département entre la côte Châlonnaise et le Beaujolais 😉saoneetloire

Merci donc à : Proxival, Hydroprocess, MacDonalds Montceau-les-Mines, IUT Le creusot, CoJT, Allayrat, ParayLino, Accro Paysage, Le CaféBySolé, Entreprise Cornin… ainsi que tous les amis bourgignons ayant participé à mon financement participatif.

Sans la générosité et le soutien de cette belle région jamais je n’aurais pu m’alligner au départ de la course… Comme quoi, jeter l’ancre à du bon parfois 😉

globe climber… Au dela des sommets!

Comment monter au mat tout seul sur son bateau ??? Voilà une équation qui me tracassait depuis pas mal de temps maintenant. Heureusement, la réponse est venue dernièrement en rencontrant l’équipe de Globe Climber qui organise des voyage dédiés à l’escalade à travers l’Europe et en Afrique du nord. globe climber

L’auto assurage est un truc que ces globes troteurs des paroies connaissent bien et c’est avec plaisir qu’ils m’ont proposé de me préter un peu de leur matos pour la course.

Génial donc, un nouveau problème de régler… enfin une fois qu’ils m’auront montrer comme cette affaire fonctionne 😉

Merci à eux pour leur aide et leur soutiens.

Hydroprocess – La précision sous pression !

Hydroprocess, l’entreprise châlonnaise devient partenaire du projet au plus grand plaisir de « Générations Océan ». logo-hydroprocess

Si les contours du partenariat reste à définir, il est certain que le bateau portera haut les couleurs du fleuron de l’industrie Châlonnaise. L’innovation technologique et la fiabilité de leur machine de découpe par jet d’eau pour l’agroalimentaire font d’hydroprocess une un partenaire ideal pour notre porjet un peu fou 🙂

Merci hydroprocess pour leur soutien !

McDonald’s Montceau-les-mines… Vite et bien fait !

L’enseigne montcelienne monte elle aussi à bord de « Générations Océan ».McDo - Montceau-les-Mines

Le(s) restaurants Saône-et-Loiriens auront donc le privilège de suivre la course sur leurs écrans et de participer à la régate virtuelle. Une bonne occasion de partager avec le plus grand nombre cette aventure unique de la transatlantique en soliaire.

Merci donc à eux pour leur engagement à mes côtés et à bientôt pour une savoureuse présentation du projet en détails !

 

Proxival embarque à bord !

Voilà une très bonne nouvelle, Proxival, entreprise d’infogérance de Saône et Loire s’engage à mes côtés pour la transat. Un partenariat riche d’actions et de complicités.

proxival

Je suis d’autant plus fier que l’entreprise Mâconnaise est largement et durablement engagée dans la démarche RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises). Préocupations sociales, respect de l’environement et performance, voilà des valeurs que « Générations Océan » est fier de partager avec son partenaire.

Les collaborateurs de PROXIVAL seront au départ de la mini transat, sur un zodiac dédié. Ils participeront aussi à la transat virtuelle durant les 30 jours de course. Une compétition interne sera organisé, et le vainqueur se verra remettre un prix spécial, made in Guadeloupe. Plusieurs skypes sont prévus autour de la course et durant l’escale, et une journée de formation à la voile sera organisée courant de l’année 2016. Bien sûr, le bateau portera les couleurs de PROXIVAL sur la coque tout au long de la course 😉

Un grand merci à toute l’équipe !

Le Poncho « Générations Océan » – la classe en toute circonstance !

Voici en exclu quelques images de ces fameux ponchos « Générations Océan », faits main par ma maman pour l’occasion. Une coupe simple en tissu éponge, une capuche JEDI et un renfort en tissu lisse pour protéger le poncho et ne pas emporter de sable avec soi lorsque l’on quitte la plage.

Parfait pour sortir de l’eau et se mettre au chaud ou pour se changer à la plage sans galérer !

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Les prochaines versions seront aux couleurs de « Générations Océan »… alors profitez en !

Ps : Merci à Soso et Emilie, nos deux modèles bretonnes !